Le saviez-vous ? En 1188, la cité mondina connaît de graves troubles. La population se divise en ligues ennemies, pour le Comte et pour les Consuls… Ces troubles prennent fin le 6 janvier 1189, devant St-Pierre des Cuisines, où le Comte Ramond V lit une déclaration prenant acte de sa défaite. La Commune de Toulouse est née.
L’année suivante, les Consuls cherchent un lieu pour édifier la Maison commune afin d’abriter les travaux de leur « Commun Conseil ». Ces lieux vous le connaissez, c’est l’actuel Capitole.
« Depuis 1190, la « Mairie » n’a pas changé de place, nous dit Jean Vilotte (responsable de l’Institut d’Estudis Istorics). Si nous appelons à célébrer la naissance des libertés communales à Tolosa, ce n’est pas pour nous inventer une histoire occitane qui s’opposerait à l’histoire française, mais pour comprendre l’apport de Tolosa à l’histoire tout court. Quand on sait l’importance du pouvoir communal comme contrepoint du centralisme français, on mesure toute la nécessité de cette célébration. »
Pour l’intelligence collective, pour la démocratie, pour Toulouse, per Tolosa capitala, rendez-vous demain 6 janvier 2007 à 16h devant ST Pierre des Cuisines. Au programme : Lecture du serment du comte de Tolosa, prises de paroles, musiques.
vendredi, décembre 29, 2006
Agenda 2 oo7 qui en Voeux...
C'est la saison. Entre la bûche et la galette ils arrivent... C'est la marabounta ! Les voici, les voila. Chacun se les souhaite, en famille d'abord par de braves potonejadas, puis suivent les ami(e)s portables à l'oreille, pour se finir aux yeux en SMC. C bon pr le buzz.
Avant leurre, Jacquot le crocant s'étant souhaité à nous, suivront ceux de nos collègues de travail, de bistrot, de la rue, de nos élus, de nos élites (alitées)... Et de mon boulanger !!! Donc nous allons quitter l'année du Coq pour celle du Chien, "...et les chiens, quand ils sont en société ils se décoliérisent...". 75 000 000 d'amis et moi émoi...
Alors pour cette année, c'est d'abord du coté de chez Palestine/Israël que mes souhaits vont en premier. La rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbas, le premier ministre israélien Ehoud Olmert est un signe... Plus près de nous, les tournois, présidentiel et législatif, qui se profilent vont nous occuper jusqu'au mois de juin, suivra la Coupe du monde de Rugby et il sera temps de trastejar pour les municipales de 2 008. Putain ça passe vite le temps !
Donc Sarko et Ségo sont sur un bateau, même pas ivres. Las, sans idée ni ivresse la traversée s'annonce longue et ennuyeuse jusqu'en mai...
Pour continuer dans les voeux, gageons que notre Europe, jadis aimée des Dieux, trouvera enfin la place qui est sienne. Lamentablement délaissée depuis la vie d'ange cathartique du printemps dernier, les relents nationalistes et sécuritaires n'en sont que plus olfactices !
Les virucés d'ATTAC deviendront-ils des invisibles ? Hautain, le miroir tolère le facteur mais Clémentine c'eût été mieux...
La famille coco danse autour du Buffet.
Les verts sont vides.
Au s'courge ! Champagne ..?
Avant leurre, Jacquot le crocant s'étant souhaité à nous, suivront ceux de nos collègues de travail, de bistrot, de la rue, de nos élus, de nos élites (alitées)... Et de mon boulanger !!! Donc nous allons quitter l'année du Coq pour celle du Chien, "...et les chiens, quand ils sont en société ils se décoliérisent...". 75 000 000 d'amis et moi émoi...
Alors pour cette année, c'est d'abord du coté de chez Palestine/Israël que mes souhaits vont en premier. La rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbas, le premier ministre israélien Ehoud Olmert est un signe... Plus près de nous, les tournois, présidentiel et législatif, qui se profilent vont nous occuper jusqu'au mois de juin, suivra la Coupe du monde de Rugby et il sera temps de trastejar pour les municipales de 2 008. Putain ça passe vite le temps !
Donc Sarko et Ségo sont sur un bateau, même pas ivres. Las, sans idée ni ivresse la traversée s'annonce longue et ennuyeuse jusqu'en mai...
Pour continuer dans les voeux, gageons que notre Europe, jadis aimée des Dieux, trouvera enfin la place qui est sienne. Lamentablement délaissée depuis la vie d'ange cathartique du printemps dernier, les relents nationalistes et sécuritaires n'en sont que plus olfactices !
Les virucés d'ATTAC deviendront-ils des invisibles ? Hautain, le miroir tolère le facteur mais Clémentine c'eût été mieux...
La famille coco danse autour du Buffet.
Les verts sont vides.
Au s'courge ! Champagne ..?
mardi, décembre 19, 2006
Cher Père Noël
Bon, tel Pavlov, toi et tes clones allez, un còp de mai, sévir dans nos chaumières.
Une fois de plus tu va te gaver de Dollars, d'Euro, de Yens, de Livres, de Roubles, de Dirhams et autres devises planétaires. Sacré veinard, le temps d'une quinzaine, tu vas amasser le plus grand pactole de la planète et personne viendra te le contester. Dans ta multi-internationale de diffusion, pas de conflits sociaux, pas de syndicats, c'est la grande entente concordiale, bref c'est le rêve ! Grâce à toi, les Humains redeviennent des enfants, grâce à toi ces enfants jouent aux adultes, grâce à toi les voilà qui se remettent à croire, mais rassure-toi, ça ne durera pas longtemps, ta fonction féconde à encore de belles années devant elle. Finalement tu es un sacré privilégié, t'as le beau rôle.
Donc, puisque c'est la fameuse trêve des confiseurs, je voudrais attirer ton attention, entre autre, sur le cas de Monsieur Azzedine Felouah, en France depuis 1992 (donc sous le coup de l'accord franco-algérien de 1968) (1) et vivant dans quartier Arnaud Bernard à Toulouse. Honorablement connu, il est aujourd'hui sous le coup d'une mesure de reconduite à la frontière prise à son encontre le 28 novembre 2006 et actuellement retenu au centre de Rétention Administrative de Blagnac. Pour ta gouverne, sache bien que Monsieur Felouah, est dans son pays d'accueil, "la France, dont il a autant salué l'hospitalité et qu'il en respecte les lois civiles. Sache bien qu'il n'a plus aucune famille en Algérie, que ses parents sont décédés en 1985 et 1995 et surtout que sa vie s'est reconstruite désormais ici !"
Je sais que ma requête n'est pas complètement de ton ressort, mais, vu tes relations, tu peux en souffler deux mots aux grands enfants qui t'ont commandé la panoplie de Président... Je t'en remercie à l'avance et à l'an que vèn !!
(1) Article 6 ;"Le certificat de résidence d'un an portant la mention "vie privée et familiale"est délivrée de plein droit (...) au ressortissant algérien qui justifie par tout moyen de résider en France depuis plus de dix ans..."
Une fois de plus tu va te gaver de Dollars, d'Euro, de Yens, de Livres, de Roubles, de Dirhams et autres devises planétaires. Sacré veinard, le temps d'une quinzaine, tu vas amasser le plus grand pactole de la planète et personne viendra te le contester. Dans ta multi-internationale de diffusion, pas de conflits sociaux, pas de syndicats, c'est la grande entente concordiale, bref c'est le rêve ! Grâce à toi, les Humains redeviennent des enfants, grâce à toi ces enfants jouent aux adultes, grâce à toi les voilà qui se remettent à croire, mais rassure-toi, ça ne durera pas longtemps, ta fonction féconde à encore de belles années devant elle. Finalement tu es un sacré privilégié, t'as le beau rôle.
Donc, puisque c'est la fameuse trêve des confiseurs, je voudrais attirer ton attention, entre autre, sur le cas de Monsieur Azzedine Felouah, en France depuis 1992 (donc sous le coup de l'accord franco-algérien de 1968) (1) et vivant dans quartier Arnaud Bernard à Toulouse. Honorablement connu, il est aujourd'hui sous le coup d'une mesure de reconduite à la frontière prise à son encontre le 28 novembre 2006 et actuellement retenu au centre de Rétention Administrative de Blagnac. Pour ta gouverne, sache bien que Monsieur Felouah, est dans son pays d'accueil, "la France, dont il a autant salué l'hospitalité et qu'il en respecte les lois civiles. Sache bien qu'il n'a plus aucune famille en Algérie, que ses parents sont décédés en 1985 et 1995 et surtout que sa vie s'est reconstruite désormais ici !"
Je sais que ma requête n'est pas complètement de ton ressort, mais, vu tes relations, tu peux en souffler deux mots aux grands enfants qui t'ont commandé la panoplie de Président... Je t'en remercie à l'avance et à l'an que vèn !!
(1) Article 6 ;"Le certificat de résidence d'un an portant la mention "vie privée et familiale"est délivrée de plein droit (...) au ressortissant algérien qui justifie par tout moyen de résider en France depuis plus de dix ans..."
lundi, décembre 11, 2006
C'est leurs derniers maux !
A défaut de gagner des millions, Jean Pierre "Lazare" Chevènement se contentera d'une disette de circonscriptions aux prochaines législatives. Pas royal du tout, le pourfendeur du non, le défenseur invétéré de la république en danger, le rétrovisionaire tricolore vient de faire allégeance et donner le baise-moi à la Dame de pique. Pauvre de lui, pauvre de nous. Le détestable Chevènement s'est toujours trompé sur tout : sur l'Europe (il a été contre toutes les étapes de sa construction), sur l'Irak (pro-Hussein et anti-américain dès 1990) et l'essentiel de la vision politique de celui que certains qualifient de "grand homme" n'est rien d'autre qu'un souverainisme à courte vue. Alors le PS était-il obligé de passer un accord avec ce triste sire ?
Bon, de l'autre côté de l'échiquier ce n'est pas mieux. Après avoir agiter son mouchoir de grande pleureuse, Christine Boutin, la madone de la Droite Humaine s'est dévoilée et, à son tour est rentrée dans les ordres sarkosiens. Combien de circonscriptions ?
Décidément la cuisine politicienne mitonne toujours dans les mêmes vieux pots. Amenez vos gamelles ! Té, un plat de lentilles à droite pour Boutin, un plat à gauche pour Chevènement... et le petit salé, est-ce le peuple de France ???
Cela démontre combien Royal et Sarko sont prêts à tout pour conquérir le Pouvoir.
Pendant ce temps, ces indécrottables d'anti-libéraux se crêpent le chignon. José s'est retiré, le facteur est en grève, Méchanchon évacué sanitaire, mamie Marie Georges n'étant plus en sainteté (l'a-t-elle été un jour ?), reste sa petite "nièce", la "Jeanne" Clémentine. Sûr qu'elle s'y verrait bien mais... PC quand tu nous tient !
Reste la troisième voie. Reconnaissons à Bayrou l'honnêteté et la force des convictions... «Le PS et l'UMP n'ont ni la force ni la volonté de changer les choses. La France a besoin d'une politique courageuse, soutenue beaucoup plus largement que par un parti politique ou un autre»
Il y a chez cet homme quelque chose de neuf qui peut plaire.
Bon, de l'autre côté de l'échiquier ce n'est pas mieux. Après avoir agiter son mouchoir de grande pleureuse, Christine Boutin, la madone de la Droite Humaine s'est dévoilée et, à son tour est rentrée dans les ordres sarkosiens. Combien de circonscriptions ?
Décidément la cuisine politicienne mitonne toujours dans les mêmes vieux pots. Amenez vos gamelles ! Té, un plat de lentilles à droite pour Boutin, un plat à gauche pour Chevènement... et le petit salé, est-ce le peuple de France ???
Cela démontre combien Royal et Sarko sont prêts à tout pour conquérir le Pouvoir.
Pendant ce temps, ces indécrottables d'anti-libéraux se crêpent le chignon. José s'est retiré, le facteur est en grève, Méchanchon évacué sanitaire, mamie Marie Georges n'étant plus en sainteté (l'a-t-elle été un jour ?), reste sa petite "nièce", la "Jeanne" Clémentine. Sûr qu'elle s'y verrait bien mais... PC quand tu nous tient !
Reste la troisième voie. Reconnaissons à Bayrou l'honnêteté et la force des convictions... «Le PS et l'UMP n'ont ni la force ni la volonté de changer les choses. La France a besoin d'une politique courageuse, soutenue beaucoup plus largement que par un parti politique ou un autre»
Il y a chez cet homme quelque chose de neuf qui peut plaire.
jeudi, décembre 07, 2006
La place de la culture occitane
Espéciale dédicace à nos élus.
Comme l'a théorisé si justement Félix Marcel Castan, la caractéristique du combat occitan, c'est de n'avoir pas une base de classe. "Sa base réside dans la langue particulière et distincte : qui peut croire qu'une langue s'identifie à quelque classe que ce soit ? Erreur théorique." Bon, personne mis à part Ben Vautier, Rémy Firmin et quatre chats d'oc du PNO...
Pourtant, dans l'approche et l'utilisation qu'en font nos décideurs, il y a encore du pain sur la planche tant ils en sont embarrassés. Qu'en faire ? Comment ? Pourquoi ? Elle est si présente dans les inconscients... C'est une patate chaude cuite sous le centre, un trésor pour tous, une mine d'oc...
La force et l'intérêt de la culture occitane c'est sa littérature. Des Troubadours de l'an Mil aux écrivains d'aujourd'hui le flux littéraire ne s'est jamais tari, mieux, nobélisé avec Mistral, nominé avec Enric Mouly (même au Ministère ils ne le connaissent pas) c'est un super plus que nos cerveaux lobotomisés, unitarisés et brasés à l'oïl par le centralisme républicain, ne peuvent plus voir, sinon comme un exotisme intérieur... Té, je l'inscris au Marathon de Toulouse, tournoi littéraire à venir et richement doté en euros...
Du coup ça râle et trastège dans les cercles et, sans le vouloir vraiment au moins au tout au début, la dérive se classifie, se politise et revendique sans réfléchir aux conséquences, voit des envahisseurs partout, se sent colonisée donc se nationalise, pour se libérer d'un phantasme... et les pieds de cochons Marie-Madeleine. Bref tout le monde à tout faux et rien n'avance. Prétendre régler les affaires de l'occitanisme en occultant la problématique littéraire, c'est mettre la charrue avant le blues... C'est ignorer les caractères spécifiques par quoi l'occitanisme diffère de tout autre mouvement auquel on voudrait artificiellement l'assimiler. "L'Occitanie n'est ni l'Irlande, ni le pays Kurde, ni la Corse, ni la Bretagne, ni la Catalogne."
L'occitanisme est investit d'une mission : mettre en évidense le travail d'écriture, comme créateur d'identité. Une langue plus qu'à moitié fantomatique, originellement indépendante de la structure étatique dans laquelle elle se trouve impliquée, engendre des oeuvres dont la signification dépasse son destin propre, concerne cette structure dans son ensemble et le surplombe pour s'ériger en valeur autonome. Dans ce transfert et cette transfiguration elle trouve d'autres forces, qu'ignore un simple parler vernaculaire. La médiation qui à notre époque lui permet de passer de l'état de "patois" à l'état d'écriture, le point d'appuis, c'est l'Etat national, la citoyenneté hexagonale indivisible.
A quand le mot Pluralité ajouté à Liberté, Egalité, Fraternité, aux frontons de notre République ?
Comme l'a théorisé si justement Félix Marcel Castan, la caractéristique du combat occitan, c'est de n'avoir pas une base de classe. "Sa base réside dans la langue particulière et distincte : qui peut croire qu'une langue s'identifie à quelque classe que ce soit ? Erreur théorique." Bon, personne mis à part Ben Vautier, Rémy Firmin et quatre chats d'oc du PNO...
Pourtant, dans l'approche et l'utilisation qu'en font nos décideurs, il y a encore du pain sur la planche tant ils en sont embarrassés. Qu'en faire ? Comment ? Pourquoi ? Elle est si présente dans les inconscients... C'est une patate chaude cuite sous le centre, un trésor pour tous, une mine d'oc...
La force et l'intérêt de la culture occitane c'est sa littérature. Des Troubadours de l'an Mil aux écrivains d'aujourd'hui le flux littéraire ne s'est jamais tari, mieux, nobélisé avec Mistral, nominé avec Enric Mouly (même au Ministère ils ne le connaissent pas) c'est un super plus que nos cerveaux lobotomisés, unitarisés et brasés à l'oïl par le centralisme républicain, ne peuvent plus voir, sinon comme un exotisme intérieur... Té, je l'inscris au Marathon de Toulouse, tournoi littéraire à venir et richement doté en euros...
Du coup ça râle et trastège dans les cercles et, sans le vouloir vraiment au moins au tout au début, la dérive se classifie, se politise et revendique sans réfléchir aux conséquences, voit des envahisseurs partout, se sent colonisée donc se nationalise, pour se libérer d'un phantasme... et les pieds de cochons Marie-Madeleine. Bref tout le monde à tout faux et rien n'avance. Prétendre régler les affaires de l'occitanisme en occultant la problématique littéraire, c'est mettre la charrue avant le blues... C'est ignorer les caractères spécifiques par quoi l'occitanisme diffère de tout autre mouvement auquel on voudrait artificiellement l'assimiler. "L'Occitanie n'est ni l'Irlande, ni le pays Kurde, ni la Corse, ni la Bretagne, ni la Catalogne."
L'occitanisme est investit d'une mission : mettre en évidense le travail d'écriture, comme créateur d'identité. Une langue plus qu'à moitié fantomatique, originellement indépendante de la structure étatique dans laquelle elle se trouve impliquée, engendre des oeuvres dont la signification dépasse son destin propre, concerne cette structure dans son ensemble et le surplombe pour s'ériger en valeur autonome. Dans ce transfert et cette transfiguration elle trouve d'autres forces, qu'ignore un simple parler vernaculaire. La médiation qui à notre époque lui permet de passer de l'état de "patois" à l'état d'écriture, le point d'appuis, c'est l'Etat national, la citoyenneté hexagonale indivisible.
A quand le mot Pluralité ajouté à Liberté, Egalité, Fraternité, aux frontons de notre République ?
mercredi, décembre 06, 2006
Jeu de com
Est-ce que les Français sont des veaux ?
Est-ce que les toulousains sont zinzens ?
Un jour un homme a dit « Les acteurs culturels détiennent les clés de l’avenir. l’institution et le secteur commercial doivent se mettre à leur service. »
Quant est-il à Toulouse ? Joue- t- elle son rôle de capitale culturelle ?
Le développement d'une industrie de pointe n'assure pas ipso facto un prestige culturel. Un empilement de matière grise ne se change pas automatiquement en valeur de l'esprit. A Toulouse subsiste une production culturelle sans grandes ambitions, de ton provincial, étrangère aux bouleversement, aux inquiétudes et aux découvertes du monde contemporain : elle prolonge, dans tous les domaines, un siècle ou deux de décadence, au cours desquels précisément Toulouse a perdu sa figure de capitale.
Une capitale met sa marque sur le chantier universel, le problème est de savoir, pour nous toulousains, quelle sera la notre. Trop souvent l'intelligentsia qui s'éveille à la modernité se contente de recevoir. On est informé de ce qui se passe ailleurs, on aurait honte de ne pas apprendre dans l'heure le moindre éternuement de l'intelligentsia parisienne. De deux évènements d'égale importance dont l'un se passe à Paris et l'autre à Toulouse, le premier seul intéresse les gens d'ici ! La vie toulousaine reste désordonnée, insuffisamment structurée, et le sens n'en apparaît pas d'emblée. Ici on ne croit pas au débat, le débat, c'est à Paris !
Toulouse reste tributaire d'un autrui qui la maintient en situation d'aliénation... Là où a lieu la création, là doivent avoir lieu le débat et la consécration.
Il faut dépasser la notion de "métropole d'équilibre". Toulouse n'est pas un gros village qui sort du néant. Son passé parle pour elle... Mais le point de vue des érudits n'est pas suffisant pour dégager des dynamiques. L'histoire nationale d'autre part, d'esprit centraliste, occulte les contributions toulousaines à la culture occidentale. Un autre regard est possible, mais pour cela faut-il encore accepter et voir Toulouse dans son rôle de capitale. Par une curieuse aberration, Toulouse se croit plus honorer comme capitale du "grand Sud" que comme "capitale occitane". Imaginons que Barcelone se présente en capitale du "grand Est", plutôt qu'en capitale catalane ! Grave dérive de langage, dont le centralisme français est responsable.
C’est sûr que quand on ne sait pas, ça fait peur ce mot « oc » qui veut dire tout simplement «oui».
Oui à la pluralité.
Oui à l’intelligence.
Oui au partage.
Oui à la remise en question et à la réflexion.
Dans cette société ou les « je ne sais pas et je ne veux pas savoir, donc j’y vais pas » sont de mises, quel avenir pour les différences ?
A-t-on- si peur de cette culture occitane qui est l'INCONSCIENT de la culture française ?
On peut être étonné que personne ou presque ne soit conscient de cet état de fait.
"L’occitan ça fait pas jeunes...", me dit un élu de la majorité municipale, c'est dire l’inculture, souvent par ignorance, qui règne sur la ville…
Le débat est ouvert !
Est-ce que les toulousains sont zinzens ?
Un jour un homme a dit « Les acteurs culturels détiennent les clés de l’avenir. l’institution et le secteur commercial doivent se mettre à leur service. »
Quant est-il à Toulouse ? Joue- t- elle son rôle de capitale culturelle ?
Le développement d'une industrie de pointe n'assure pas ipso facto un prestige culturel. Un empilement de matière grise ne se change pas automatiquement en valeur de l'esprit. A Toulouse subsiste une production culturelle sans grandes ambitions, de ton provincial, étrangère aux bouleversement, aux inquiétudes et aux découvertes du monde contemporain : elle prolonge, dans tous les domaines, un siècle ou deux de décadence, au cours desquels précisément Toulouse a perdu sa figure de capitale.
Une capitale met sa marque sur le chantier universel, le problème est de savoir, pour nous toulousains, quelle sera la notre. Trop souvent l'intelligentsia qui s'éveille à la modernité se contente de recevoir. On est informé de ce qui se passe ailleurs, on aurait honte de ne pas apprendre dans l'heure le moindre éternuement de l'intelligentsia parisienne. De deux évènements d'égale importance dont l'un se passe à Paris et l'autre à Toulouse, le premier seul intéresse les gens d'ici ! La vie toulousaine reste désordonnée, insuffisamment structurée, et le sens n'en apparaît pas d'emblée. Ici on ne croit pas au débat, le débat, c'est à Paris !
Toulouse reste tributaire d'un autrui qui la maintient en situation d'aliénation... Là où a lieu la création, là doivent avoir lieu le débat et la consécration.
Il faut dépasser la notion de "métropole d'équilibre". Toulouse n'est pas un gros village qui sort du néant. Son passé parle pour elle... Mais le point de vue des érudits n'est pas suffisant pour dégager des dynamiques. L'histoire nationale d'autre part, d'esprit centraliste, occulte les contributions toulousaines à la culture occidentale. Un autre regard est possible, mais pour cela faut-il encore accepter et voir Toulouse dans son rôle de capitale. Par une curieuse aberration, Toulouse se croit plus honorer comme capitale du "grand Sud" que comme "capitale occitane". Imaginons que Barcelone se présente en capitale du "grand Est", plutôt qu'en capitale catalane ! Grave dérive de langage, dont le centralisme français est responsable.
C’est sûr que quand on ne sait pas, ça fait peur ce mot « oc » qui veut dire tout simplement «oui».
Oui à la pluralité.
Oui à l’intelligence.
Oui au partage.
Oui à la remise en question et à la réflexion.
Dans cette société ou les « je ne sais pas et je ne veux pas savoir, donc j’y vais pas » sont de mises, quel avenir pour les différences ?
A-t-on- si peur de cette culture occitane qui est l'INCONSCIENT de la culture française ?
On peut être étonné que personne ou presque ne soit conscient de cet état de fait.
"L’occitan ça fait pas jeunes...", me dit un élu de la majorité municipale, c'est dire l’inculture, souvent par ignorance, qui règne sur la ville…
Le débat est ouvert !
Castan' Paradis
Tot comencèt sul mèu camin d'escòla
Amb aquestes non-ridèus del 30 carrièra de la Banca.
Avia 7 ans e cada jorn amb una brava curiositat
Pegava mon nas sul veiral d'en debas de la fenèstra als non-ridèus.
" Damora pas aqui, dintra la pòrta's dubèrta !"
Ò Marcèla ! Sos chocolats de 5 ora de vèspras, una òbra d'art...
E l'autre, a son burèu, taula de bòrda sus-levada per de còtas en fusta
Fèlix, lion a dos caras, contaire e coleros, anonim e sabant
Professor d'Universitat Populari, at ome, dins sa tuta...
Tal una bèstia me dubrissia lo cap amb " Los contes del Lambon " de l'Antonin Perbòsc
Amb l'extraordinari epopèa dels Trobadors...
Aqu'o durèt 30 ans de longa, amb lo còp de còr de Marcèla, de crisas de fetge a la Staline, de crisas de rei a la Bastilha
De Fe sens obra mòrta es, de Mostra del Larzac, de Festenals sus la Plaça, de sintèsas del Baroca
De conses socialistas que li trufavan la vida
D'un fun, totis grands DRAC que refusèran de l'entendre...
Urosament i avia lo Bernart Manciet, lo Max Allier, l'Andrièu Benedetto, lo Cristian de Cambiaire
Lo Pèire Carles Bru, lo Pèire Francés, l'Olympe de Gouges, lo Bertrand Dubedou, la Rosina de Pèire
Lo Jacky Larroque, Anna, Rotland, Perdigal, Glaudi Sicre, Alan Daziron e Larrazet
Betty Daël, Miquèl Fourcade, Jacme Taris, Lubat, Ducom, los del Massilias...
Qual diguèt lo PC ?
E puèi que !
Ovnipresent, CASTAN se damora pertot mas Fèlix's pas pertot present.
Òc, plan segur que se trapa aqui lo tipa.
Te lo vèsetz, aval sus la cadièra ?
Atèn de montar en scèna benlèu... perqu'aimava plan, era valent, un tribun
Alavetz aquest Castan' Paradise ?
Encora un còp dels Béarnés, d'aquèl tinhos de Javaloyes.
Te saludi, tanben vos autres.
Amb aquestes non-ridèus del 30 carrièra de la Banca.
Avia 7 ans e cada jorn amb una brava curiositat
Pegava mon nas sul veiral d'en debas de la fenèstra als non-ridèus.
" Damora pas aqui, dintra la pòrta's dubèrta !"
Ò Marcèla ! Sos chocolats de 5 ora de vèspras, una òbra d'art...
E l'autre, a son burèu, taula de bòrda sus-levada per de còtas en fusta
Fèlix, lion a dos caras, contaire e coleros, anonim e sabant
Professor d'Universitat Populari, at ome, dins sa tuta...
Tal una bèstia me dubrissia lo cap amb " Los contes del Lambon " de l'Antonin Perbòsc
Amb l'extraordinari epopèa dels Trobadors...
Aqu'o durèt 30 ans de longa, amb lo còp de còr de Marcèla, de crisas de fetge a la Staline, de crisas de rei a la Bastilha
De Fe sens obra mòrta es, de Mostra del Larzac, de Festenals sus la Plaça, de sintèsas del Baroca
De conses socialistas que li trufavan la vida
D'un fun, totis grands DRAC que refusèran de l'entendre...
Urosament i avia lo Bernart Manciet, lo Max Allier, l'Andrièu Benedetto, lo Cristian de Cambiaire
Lo Pèire Carles Bru, lo Pèire Francés, l'Olympe de Gouges, lo Bertrand Dubedou, la Rosina de Pèire
Lo Jacky Larroque, Anna, Rotland, Perdigal, Glaudi Sicre, Alan Daziron e Larrazet
Betty Daël, Miquèl Fourcade, Jacme Taris, Lubat, Ducom, los del Massilias...
Qual diguèt lo PC ?
E puèi que !
Ovnipresent, CASTAN se damora pertot mas Fèlix's pas pertot present.
Òc, plan segur que se trapa aqui lo tipa.
Te lo vèsetz, aval sus la cadièra ?
Atèn de montar en scèna benlèu... perqu'aimava plan, era valent, un tribun
Alavetz aquest Castan' Paradise ?
Encora un còp dels Béarnés, d'aquèl tinhos de Javaloyes.
Te saludi, tanben vos autres.
mardi, décembre 05, 2006
Avec ou sans Sicre ?
Le revoilà ! Bon, à part quelques naïfs, personne n'est dupe sur sa détermination à mettre en pratique toutes ses idées que vous n'avez pas lu dans son fabulos livre "Chroniques dels Happy jours in Toulouse Francia"... Et oui, le grand confusionniste d'Arnaud Bernard, même s'il s'éclipse de sa ville pour ses caravanes de St Antonin, son bureau de campagne, ce n'est pas pour autan que tout s'arrête. Té, cette année, nous l'avons vu très actif, entre autre, pour contrer, non sans propositions, le Marathon des Mots qui, et c'est dommage, ne fera que trois tours, j'en prend les paris. Pourtant il y avait bien quelque chose à faire entre l'action culturelle du Forum des Langues du Monde et animation culturelle de cet l'événement sportif de l'écriture.
Le revoilà ! Cette année, Toulouse fêtera les 20 ans de Music Halle, l'école des Musiques vivantes, driver d'une poigne ferme par Philippe Metz, autre bouillonnant confusionniste passée par l'école Sicre. Dans le projet qui le mène à Job, Metz a su, par des actions répétées sur le terrain, soutenu par l'Indien du Conservatoire National de Musique, convaincre que c'est du sérios sa structure. Pour infos, sachez que les 6 groupes, Oncle Stongle, Thsama Sxing, Le son du Sourd, Grosbard-Garcia, Amazir, Christian TonTon Salut Quartet, Abdu Salim Quintet, invités récemment au Festival Jazz in Riads, à Fès (Maroc) sont constitués d'élèves et de "prof-passeurs qui ont fait Music-Halle.
Le revoilà ! Entre deux allées et retours, quand il daigne quitter ses caravanes, il met ses conseils au service de l'occitanisme. D'agitateur il se fait médiateur auprès de la fédération d'association de Convergencia Occitania et sul pic on voit le résultat : le 16 décembre aura lieu l'inauguration de l'Ostal d'Occitania, 11 rue Malcousinat. Le lendemain dimanche 17, journée portes ouvertes pour tous les Toulousains.
Le revoilà ! Si vous ne me croyez pas, précipitez-vous chez votre libraire et prenez en main le livre-CD "Le Quartier enchantant". Dépêchez-vous, ils sont déjà en rupture de stock (Edition Acte Sud Junior). C'est génial tellement c'est simple. Je conseille aux militants de tous les partis politiques de se cotiser et de l'offrir à leurs candidats aux futures élections.
A part ça, j'ai entendu, samedi soir au Ring, le duo sonant-vocal de Jean François Pauvros et Makato Kawabata. Sans nul doute ce qui se fait de mieux au minimal de la musique. Deux guitares crissantes jusqu'à entendre la voix. Au Ring les Troubadours nous ont visité, nous sommes, 15 à pouvoir témoigner. "Ma ville est le plus beau park..."
Le revoilà ! Cette année, Toulouse fêtera les 20 ans de Music Halle, l'école des Musiques vivantes, driver d'une poigne ferme par Philippe Metz, autre bouillonnant confusionniste passée par l'école Sicre. Dans le projet qui le mène à Job, Metz a su, par des actions répétées sur le terrain, soutenu par l'Indien du Conservatoire National de Musique, convaincre que c'est du sérios sa structure. Pour infos, sachez que les 6 groupes, Oncle Stongle, Thsama Sxing, Le son du Sourd, Grosbard-Garcia, Amazir, Christian TonTon Salut Quartet, Abdu Salim Quintet, invités récemment au Festival Jazz in Riads, à Fès (Maroc) sont constitués d'élèves et de "prof-passeurs qui ont fait Music-Halle.
Le revoilà ! Entre deux allées et retours, quand il daigne quitter ses caravanes, il met ses conseils au service de l'occitanisme. D'agitateur il se fait médiateur auprès de la fédération d'association de Convergencia Occitania et sul pic on voit le résultat : le 16 décembre aura lieu l'inauguration de l'Ostal d'Occitania, 11 rue Malcousinat. Le lendemain dimanche 17, journée portes ouvertes pour tous les Toulousains.
Le revoilà ! Si vous ne me croyez pas, précipitez-vous chez votre libraire et prenez en main le livre-CD "Le Quartier enchantant". Dépêchez-vous, ils sont déjà en rupture de stock (Edition Acte Sud Junior). C'est génial tellement c'est simple. Je conseille aux militants de tous les partis politiques de se cotiser et de l'offrir à leurs candidats aux futures élections.
A part ça, j'ai entendu, samedi soir au Ring, le duo sonant-vocal de Jean François Pauvros et Makato Kawabata. Sans nul doute ce qui se fait de mieux au minimal de la musique. Deux guitares crissantes jusqu'à entendre la voix. Au Ring les Troubadours nous ont visité, nous sommes, 15 à pouvoir témoigner. "Ma ville est le plus beau park..."
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